Rimbaud l’avait pressenti avec sa quête d’une et sa . Lautréamont l’avait effleuré par une fameuse comparaison Apollinaire a inventé son nom. Et André Breton en a établi les principes et de collisions fructueuses, la pensée s’ouvre au délire ; l’inconscient bâillonne le surmoi pour dicter sa parole. Quelle libération que le surréalisme ! Et quelle étonnante histoire que celle de ce mouvement, parti d’une volonté d’émancipation absolue, et qui finit en dictature au fil des exclusions prononcées par son fondateur. Une histoire somme toute brève, mais assez marquante pour que, cent après le de 1924, nous taxions de « surréaliste » tout ce qui nous semble défier la raison. Assez marquante aussi pour que de nombreux artistes, sans se revendiquer du mouvement, en véhiculent l’empreinte dans leur œuvre : hier Ionesco et Beckett, aujourd’hui le réalisateur Quentin Dupieux… La surréalité n’a pas fini de nous désarçonner.
LE SURRÉALISME CENT ANS APRÈS
Mar 21, 2024
1 minute
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