n témoignage exceptionnel du mode de vie des plus anciens micro-organismes ayant vécu sur la planète : voilà ce que nous où nous rapportions les difficultés des géologues cherchant à faire parler les rares roches primitives ayant échappé à la tectonique des plaques. En 4 milliards d’années, celle-ci a recyclé presque toute la surface terrestre. Mais les montagnes de Barberton, en Afrique du Sud, offrent encore des sédiments vieux de 3,42 milliards d’années. Leur analyse révèle la présence de molécules organiques, dont la signature isotopique suggère fortement l’origine biologique, mais surtout, elle laisse à penser que des échanges fructueux s’étaient déjà établis entre divers types de microorganismes ! souligne Frances Westall, directrice de recherche émérite au Centre de biophysique moléculaire (Orléans). Dès son émergence, la vie aurait donc fonctionné en écosystèmes – avec le succès qu’on lui connaît.
