’est pourtant ce qu’ont annoncé, en février, des articles en ligne, à la suite d’une étude montrant que l’agriculture en ville émettait plus que son pendant conventionnel. Toujours selon ces médias, les potagers seraient même bientôt interdits ! C’est évidemment faux. Si cette étude existe bel et bien, ses conclusions sont en réalité différentes. explique Agnès Fargue-Lelièvre, chercheuse à AgroParisTech et coautrice de l’étude. Mais il faut rappeler le contexte : la surface qu’occupent les fermes en ville est minime par rapport aux exploitations agricoles classiques, leur bilan de CO2 est donc dérisoire et affecte très peu le climat. Pour réduire le bilan carbone de l’agriculture urbaine, il suffirait donc de l’exploiter plus longtemps. Tout simplement.
