« Pour toutes les menaces qui seront proférées à l’encontre des personnels, je demande que les sanctions les plus fermes soient prises afin que l’école demeure un sanctuaire inviolable ». Nicole Belloubet, ministre de l’Éducation nationale, a ainsi réagi à l’interpellation d’un collégien de 15 ans, depuis placé en garde-à-vue après avoir menacé avec un couteau sa principale au collège Herriot, dans la banlieue de Dijon.
Dans une note publiée par l’institut Thomas-More ce dimanche, Julien Dubuis tente de répondre à sa manière à l’insécurité grandissante qui inquiète tant d’enseignants. Il, estime son ancien collègue. Conscient de briser un tabou, il s’explique : Si certains collègues de Julien Dubuis jugent, selon ses dires, l’idée acceptable, les syndicats interrogés par le JDD écartent cette hypothèse qui reviendrait pour eux à entériner l’idée qu’enseigner est devenu une profession à risque.
