Que voulez-vous qu’on retienne du travail et de l’engagement de Sarah Maldoror?
Je veux faire connaître et transmettre à la jeune génération les engagements et combats de ceux qui, comme ma mère, se sont battus avant eux pour partager, diffuser et revaloriser les cultures noires, s’imposer dans, était un de ses précieux mantras. Prendre la caméra comme une arme et avancer. Son film (1972), aujourd’hui restauré par la Fondation Martin Scorsese, l’a propulsée sur la scène internationale et inscrite comme cinéaste militante. Mais au-delà de ses engagements politiques, il me semble indispensable de se rappeler d’elle comme d’une poétesse à la caméra.