« Le cyclisme en particulier a ceci de spécial qu’il met face […] à ce problème apparemment sans solution: concilier le singulier et le collectif », écrivez-vous. Comment, précisément?
Ma thèse, c’est qu’on fait tous face à cette tension de l’individuel et du collectif. Avec d’un côté notre égoïsme intrinsèque, attaché que nous sommes à notre individualité tout simplement parce qu’on est dans un corps, et qu’on ne peut pas s’arracher à ce corps-là. Et dele jeu pour chacun d’eux est de s’affirmer, de faire sa place sans trahir l’équipe. Et pour ça, il n’y a pas de règles ni de recettes préétablies, mais des comportements humains qui s’expérimentent sur le terrain au quotidien.