Manque de temps ? Frilosité ? Confier ses films à un labo plutôt que de les développer soi-même est a priori rassurant. Mais l’expérience nous a montré qu’une cuve d’amateur et un révélateur standard comme le Kodak D-76 ou l’Ilford ID-11 rivalisent sans rougir avec la qualité de traitement délivrée par les laboratoires professionnels. Il suffit de s’y mettre en bloquant une à deux heures dans son emploi du temps et d’avoir accès à un robinet d’eau courante.
L’investissement dans une cuve et les quelques accessoires nécessaires n’est pas astronomique. Des kits de développement Jobo, Paterson ou Kaiser coûtent une centaine d’euros. En occasion, il s’en déniche pour la moitié. Un développement manuel dans un labo pro vaut une dizaine d’euros. Le coût des produits chimiques revient de 1 à 2 € par film. L’économie est substantielle si l’on oublie que le temps est de l’argent. Une quinzaine de films développés par soi-même amortit l’investissement du