L’éclairage nocturne nous permet de photographier, mais au prix de quelques contraintes. La première est sa faible intensité par rapport à la lumière solaire. Par temps gris, en milieu de journée et en extérieur, 1/125 s à f/8 convient généralement pour un film de 400 ISO. En pleine nuit, sous les réverbères, avec la même sensibilité, la vitesse tombe souvent à 1 s à f/8 – soit 1/30 s à f/2 pour les adeptes des grandes ouvertures. En poussant son film à 800 ou 1 600 ISO, on atteint 1/60 ou 1/125 s. Avec les films Kodak T-Max P3200 ou Ilford Delta 3200, les 1/250 et 1/500 s sont envisageables puisque ces pellicules sont conçues pour être exposées à 3 200 ou 6 400 ISO. Mais plus la sensibilité grimpe, plus le grain est présent. Certains en ont même fait leur signature, à l’image de Michael Ackerman.
Plutôt grain ou trépied ?
Les amateurs de grain fin, de haute résolution et de petites ouvertures pour la profondeur de champ, condamnés à des vitesses