« Comment un homme cultivé peut-il se dérober aux questions posées par le christianisme ? » demandait l’agnostique Varlam Chalamov. André Malraux, lui, ne s’y sera pas dérobé.
C’est ce que démontre fidèlement François de Saint-Cheron, fouillant les écrits et la mémoire du plus fameux ministre des Affaires culturelles de la(Desclée de Brouwer), le maître de conférences de la Sorbonne révèle plusieurs événements de la vie de cet écrivain engagé, qui témoignent de son respect et de son attachement au monde chrétien. Après avoir combattu aux côtés des républicains pendant la guerre civile espagnole, André Malraux demande que ses deux fils – disparus tragiquement dans un accident – soient enterrés religieusement. Il estimait que Pierre-Gauthier et Vincent et qu’il lui était impossible de les enterrer De même lorsqu’il refuse de se rendre à Jérusalem en simple touriste :, disait-il. Il n’ira jamais à Gethsémani.