ans les forêts de Gironde, dévastées par les flammes lors des incendies de l’été 2022, des chercheurs tentent de repérer les pins maritimes encore en vie. Ceux ravagés par des feux de sol sont pour la plupart condamnés, mais pour les autres, tout n’est pas perdu : la vitalité des cellules du tronc – phloème et cambium – reste bonne dès lors que moins de 75 % de la couronne est brûlée, laissant espérer une reprise possible *. Avec ces indicateurs, les forestiers agissent de façon ciblée sur les seuls arbres condamnés et laisseront les autres reprendre. , affirme Julien Bouillie, directeur adjoint forêts et risques naturels à l’Office nationals’enthousiasme Bruno Teissier Du Cros, expert en défense des forêts contre les incendies à l’ONF pour le Var et les Alpes-Maritimes. Le chêne-liège, lui, résiste aux flammes grâce à son écorce en liège qui joue le rôle d’isolant thermique – si bien que de premières branches vertes apparaissent en à peine une semaine. , reprend l’expert. Quant à l’arbousier, s’il brûle totalement, ses solides racines lui permettent de puiser dans les réserves du sol.
