ntre février et décembre 1916, près de 60 millions d’obus s’écrasent sur le champ de bataille de Verdun. Une “zone rouge” de la Grande Guerre dont les forêts ont. Et parmi ces mesures, il y a “la chirurgie des arbres” que présente cet article paru dans en février 1919. Ce traitement nécessite de bien observer l’arbre touché afin d’ajuster les soins à apporter et, . Mais les choses sérieuses commencent lorsque les branches présentent des crevasses, car il faut alors placer sur chacune d’entre elles , explique-t-on dans le papier. Plus complexe : le traitement des cavités où le bois pourri doit d’abord être éliminé pour permettre à l’arbre de cicatriser. Les blessures sont traitées avec . Le tout est ensuite consolidé avec des clous et du fil de fer. Un peu barbare ? L’auteur de l’article certifie pourtant que la cicatrisation s’opère par-dessus le ciment et, au bout de quelques années, le cambium forme un bourrelet sur les bords de la blessure, assurant ainsi la survie de l’arbre. Notons que cette méthode a été abandonnée au début des années 1980. On se demande bien pourquoi…
AU CHEVET DES ARBRES
Feb 01, 2024
1 minute
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