« Me suis-je fait piéger ? »
mis en examen pour viols et agressions sexuelles, et très critiqué après la diffusion d’images où il multiplie) sur l’album Berlioz (Emi/Warner) enregistré par le premier en 2002. Mais le texte en question, paraphé par une cinquantaine d’artistes, a été vivement critiqué en ce qu’il dénonçait un « lynchage » de l’acteur et une « attaque » contre l’art. En réponse, huit mille artistes signataires d’une pétition en ligne ont fustigé « un crachat à la figure des victimes de Gérard Depardieu mais aussi de toutes les victimes de violences sexistes et sexuelles ». Comme d’autres (Carole Bouquet, Nadine Trintignant, Pierre Richard, Jacques Weber…), Roberto Alagna s’est alors désolidarisé d’un texte auquel il avait prêté son nom, dit-il, « sans même avoir lu l’écrit ». Le chanteur se dit « contre toutes formes de violence et d’agression, de la part de qui que ce soit et envers qui que ce soit ». « Je m’oblige aussi à ne jamais porter de jugement sur mon prochain. J’ai confiance en la justice qui seule doit juger. Je suis toujours profondément peiné pour celles et ceux qui sont dans la tourmente, la détresse, la douleur et souffrent injustement », conclut le ténor.