Difficile de ne pas être pris de vertige quand on atteint le pic du téléphérique de Brest, à 80 mètres d’altitude, quand les bourrasques rabattent le crachin de janvier à l’horizontale. À gauche, le pont de Recouvrance où Miossec rêvait de l’âme sœur entre deux cuites. À droite, la ville bombardée et recousue par l’architecture brutaliste de Jean-Baptiste Mathon. En contrebas, la Penfeld, le fleuve qui sprinte jusqu’à l’océan tout proche. Ces dernières semaines, l’ivresse des sommets s’est répandue chez les supporters locaux, pourtant rompus à toutes les tempêtes depuis la fondation du club en 1950. , s’enflamme – pour plaisanter – l’un des placides papys présents chaque matin derrière les grilles du centre d’entraînement du
Stade Brestois 29 Les pieds sur terre, la tête dans les nuages
Jan 28, 2024
4 minutes
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