Quand on le remercie de nous avoir accordé une heure de son temps libre, la réponse fuse : « À huit mois des Jeux, celui qui a du temps libre doit se poser des questions ! Je vous ai répondu parce que vous, médias, êtes et serez importants dans la réussite des Jeux. »Manager depuis 2019 de la haute performance à l’Agence nationale du sport, un organisme public dont le budget a été porté à 461 millions d’euros, Claude Onesta a gardé le franc-parler de ses années handball entre 2001 et 2016, quand il emmenait les Bleus de Karabatic au sommet de l’olympisme (deux médailles d’or), du monde (trois titres) et de l’Europe (trois titres également). Embarqué à bientôt 67 ans dans une aventure extraordinaire, à égale distance du gouvernement, des fédérations et des athlètes, il est celui qui supervise et optimise la préparation des sportifs olympiques et paralympiques français, quitte à bousculer un système qui, selon lui, devait absolument être réformé avant cette échéance fondamentale.
À huit mois du début des Jeux olympiques et paralympiques, quelles sont les disciplines en pointe et celles qui suscitent des inquiétudes ?
Les inquiétudes, ça ne sert pas à grand-chose, il faut juste