Dans son livre « Fin de règne », le très informé Omid Scobie dresse le portrait acide d’une famille royale au bord de l’implosion
William, « le fils parfait », se place déjà au centre du jeu
Il apparaît comme un double de Charles mais dans la force de l’âge. Au contraire de son trublion de petit frère, avec qui les ponts semblent définitivement rompus, l’aîné affiche un parcours sans fautes. Quant à Kate, c’est le plus beau joyau de sa future couronne. L’ex-roturière s’est muée en gravure de mode, tout en offrant trois héritiers à la dynastie. Si le futur William V affiche un sang-froid digne de sa grand-mère, certains assurent qu’il trépigne en coulisse. Et voit son père comme un simple « souverain de transition ».
En mars, quand Harry avait demandé rendez-vous à son père, Charles, « débordé », aurait ordonné « de se débarrasser de lui »
Une famille qui prétend unir un pays doit-elle être unie elle-même ? C’est la question que pose « Fin de règne », le livre à paraître d’Omid Scobie. Les exemples ne manquent pas. Et de remonter au fameux jour de la mort d’Elizabeth II, quand Harry guettait sur son téléphone un message de son aîné. Pourquoi William ne lui répondait-il pas ? Harry était à Londres pour honorer un engagement caritatif, sans penser qu’il devrait prolonger son séjour de deux semaines. Dans son exil californien, personne n’avait cru nécessaire de l’avertir de la dégradation