Trois méthodes, un seul but : celui de vendre des voitures. Car si les constructeurs généralistes continuent de croire aux motorisations thermiques, c’est d’abord parce que leurs clients le leur demandent. Par ailleurs, il est exact que la cohabitation des technologies n’a jamais été aussi pertinente à une époque où l’Europe doit réussir sa transition énergétique. Aussi, au moment de lancer la nouvelle génération de leurs best-sellers pour la famille, le premier constructeur allemand et les deux plus grandes marques françaises ont décidé d’emprunter des chemins différents.
Chez Peugeot, le nouveau 3008 a profité de l’occasion pour se réinventer assez profondément et devenir multi-énergies. Sa spectaculaire carrosserie de SUV fastback (à vitre arrière inclinée) peut abriter indistinctement des versions 100 % électriques, un bloc à essence légèrement électrifié ou un dispositif hybride rechargeable revisité.
De son côté, le Tiguan, dont les premières livraisons sont attendues en début d’année prochaine, sera lui aussi proposé en micro-hybride à essence et en hybride rechargeable, mais également en diesel. Il est le seul de ces trois véhicules à croire encore au gazole, que le marché allemand – entre autres – continue de consommer.
Le pari de Renault
Le Renault Scénic E-Tech coupe quant à lui le cordon avec les motorisations thermiques pour se brancher uniquement sur l’électrique. Après l’expérience assez réussie de la Mégane E-Tech, le Losange veut enfoncer le clou de la familiale zéro émission. Un pari qui pourrait sembler risqué, mais qui apparaît toutefois mesuré car de Peugeot, Renault propose des modèles thermiques dans le
