Gérald Darmanin en avait fait une affaire quasiment personnelle, mais le Conseil d’État a renouvelé son opposition : jeudi, les sages ont confirmé leur décision d’annuler la dissolution du, le mouvement n’a depuis cessé de revendiquer des actions d’occupation illégale et de sabotage au nom de la défense de l’environnement. En mars dernier, le ministre de l’Intérieur a voulu les arrêter après une manifestation à Sainte-Soline (sur le chantier de construction d’un réservoir destiné à l’irrigation agricole), émaillée d’affrontements violents entre ces militants et les gendarmes. Trois mois plus tard, le 21 juin, le décret de dissolution était signé, évoquant une loi de 2021 permettant de dissoudre une association qui incite explicitement ou implicitement à des agissements violents de nature à troubler gravement l’ordre public. Insuffisant pour arrêter ces militants et leurs soutiens : le collectif avait immédiatement déposé un recours devant la justice, tout comme les partis Europe Écologie-Les Verts et La France insoumise. Première victoire, même temporaire, puisque ces recours étaient suspensifs. Nouvelle victoire pour ces militants cette semaine, puisque la plus haute juridiction administrative estime qu’. Le Conseil d’État juge qu’aucune provocation à la violence contre les personnes ne peut être imputée aux SLT mais uniquement à l’encontre des biens. Une clémence dont d’autres associations n’ont pas bénéficié.
SOULÈVEMENTS DE LA TERRE Le Conseil d’État contredit Gérald Darmanin
Nov 12, 2023
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