Elle ne s’habille pas en kaki comme son mari , Volodymyr Zelensky, mais elle est, elle aussi, en première ligne pour la défense de son pays. Cette semaine, Olena Zelenska vient à Paris inaugurer un institut culturel ukrainien et récolter des fonds pour sa fondation humanitaire. Tandis que l’attention du monde est focalisée sur la guerre israélo-palestinienne, que le Proche-Orient est au bord de l’explosion, la Première dame adresse ce message fort à L’Express : « N’oubliez pas l’Ukraine ! » Et ne nous détournons pas des soldats qui se battent dans les tranchées de Bakhmout et de Robotyne. Parce que leur liberté est aussi la nôtre. Et que Vladimir Poutine ne s’arrêtera pas aux frontières de l’ex-République soviétique. « La nature d’un empire est de s’agrandir, soulignet- elle. Il ne s’arrête que si on le stoppe.
Une guerre chassant l’autre, l’erreur serait de considérer que l’on ne peut tenir deux fronts à la fois. Et d’admettre que les opinions « n’ont la place dans leur intelligence et dans leur émotion que pour un conflit », selon les mots du philosophe Bernard-Henri Levy, coauteur d’un remarquable film sur le conflit russo-ukrainien (voir page 28).
A Washington, les Républicains les plus radicaux, peu convaincus par la contre-offensive ukrainienne, veulent dissocier l’aide accordée à Israël et à Kiev. Pour mieux torpiller celle-ci. Comme le dit, pourtant, le président américain Joe Biden, le Hamas et le Kremlin partagent le même but : « annihiler une démocratie voisine ».
Qui, alors, privilégier ? En réalité, notre seule option consiste justement à ne pas choisir.
Presque deux années de guerre en Ukraine, un front figé, une armée russe qui intensifie ses bombardements : comment vont les Ukrainiens
C’est une vie très difficile. On aurait pu croire qu’on allait s’habituer à ce stress, ce bouleversement constant, mais ce n’est pas possible ! Il y a un