Malgré sa technique veloutée, sa lecture du jeu hors pair et ses 41 sélections en équipe de France, il le reconnaît lui-même : il aurait pu faire bien mieux. Mais à 37 ans, Samir Nasri trace sa route, singulière, sans regrets apparents. Le milieu de terrain qui collectionnait les passes décisives et les polémiques est devenu père et consultant vedette des soirées européennes de Canal+. Passionné de foot, qu’il connaît et analyse brillamment, le Marseillais revient pour le JDD sur les grandes rencontres de sa carrière et dessine son avenir au poste d’entraîneur, le tout avec une franchise parfois décapante.
Vous serez mardi en plateau pour AC Milan-PSG. C’est votre troisième saison comme consultant pour les soirées de Ligue des champions sur Canal+. Ce rôle était-il planifié ou le fruit d’un concours de circonstances ?
Quand je jouais et que j’étais invité dans des émissions, surtout celle de Canal, il y avait toujours quelqu’un qui me disait : Mais je ne m’imaginais pas forcément le faire. C’est tombé au bon moment, si l’on peut dire. J’ai dû arrêter ma carrière avec le Covid, ma mère a eu des