our le joaillier italien Pasquale Bruni, les jardins secrets de sa collection sont ceux de Milan, cachés dans les cours des immeubles et des hôtels particuliers derrière de lourdes portes cochères. Eugenia Bruni – deuxième génération depuis la fondation de la maison, en 1967 – puise son inspiration dans les feuilles des arbres, attrapées par le vent, qui se courbent et s’envolent selon elle comme. Dans les ateliers de Valenza, l’un des berceaux de la joaillerie italienne, à 80 kilomètres au sud de la capitale lombarde, les artisans traduisent en langage joaillier la poésie naturaliste du végétal. Les reflets sur l’or poli, les pavages de diamants blancs ou noirs en retranscrivent toute la luminosité.