À l'heure où j'écris ces lignes, l'actualité se ternit, une fois encore, de bien sombresindispensables, tout comme la poésie restera à jamais nécessaire. Face à la gravité, assumons notre rôle d'enchanteur. Comme Marcel Segal, émerveillons-nous d'exploiter une gare reproduite dans son ampleur grâce à l'échelle N (p. 36). Comme Gérard Fougeray, asseyons-nous sur le quai, devant le bâtiment voyageurs de son réseau, destiné à perpétuer le souvenir de ces bucoliques gares du passé (p. 68). Et formons le vœux que notre activité de modéliste ferroviaire, comme d'autres pratiques artistiques, continue de nous i montrer la beauté du monde et le meilleur de la création humaine. Bon modélisme!
