Être récompensé d ’un prix d’automne, voilà qui accroît la lumière projetée sur un écrivain. Cela ne peut durer qu’un temps, il arrive aussi que cela dure toujours. Quoi qu’il en soit, être lauréat de la plus prestigieuse des distinctions littéraires, ça n’a pas de prix.Dans tous les cas (livre fortement médiatisé dès sa parution ou non), Une fois le Goncourt obtenu, il en écoule 390000 de plus jusqu’à Noël (source Edistat). L’effet de levier est plus saisissant lorsqu’on évoque les cas d’Éric Vuillard et de Brigitte Giraud. Vainqueur en 2017 pour un livre paru au printemps, le premier était passé d’à peine 1 000 exemplaires en plusieurs mois à… 51 067 en deux semaines, et 422 000 en un an (source GfK).
