PRIX ET CHUCHOTEMENTS
Être couronné apporte un éclairage et une aura qui, justement, n’ont pas de prix
Novembre, ce mois qui commence par la fête de tous les saints, peut être, pour certains, le plus beau de leur vie. Il l’est, en effet, pour les auteurs et éditeurs qui remportent l’un des prix littéraires dont cette période est jalonnée. Pour les libraires, ce onzième mois est décisif : en 2017, par exemple, selon une étude publiée l’an dernier par l’institut d’études de marché GfK, 44,6 % des ouvrages estampillés « rentrée littéraire » s’étaient vendus en novembre et décembre, soit au moment de la remise de ces hautes distinctions.
Mais, au-delà des statistiques brutes, il convient de déterminer ce que rapportent vraiment de telles récompenses. Quel effet sur les ventes, quel élan à l’étranger, quelles cessions de droits ? Le chiffre d’affaires précis pour un éditeur et ce que gagne vraiment l’auteur sont difficiles à calculer, car il s’agit d’accoler des
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