Je vous parle d’un temps que les moins de vingt ans… A cette époque, au tournant du siècle, Bentley se remet du divorce d’avec Rolls-Royce. Au catalogue, on trouve l’Arnage, co-développée avec BMW, et ses dérivés Continental R, T et Azure. Même si le modèle est un succès, à l’échelle des niveaux de production de la marque à l’époque, les volumes restent dérisoires. Parallèlement, Volkswagen, nouveau maître de Bentley depuis 1998, privé sur tapis vert de l’usage de la marque Rolls-Royce, étouffe sans trop de ménagement la Silver Seraph, soeur de la Bentley Arnage, avant que BMW puisse lancer sa propre production de Rolls-Royce à Goodwood, en 2003.
C’est dans cette ambiance de transition, d’apparence chaotique, qu’arrive à la rédaction le coup de fil de Jean-Philippe Coulaud, directeur de la communication de Bentley, que nous connaissons de longue date : « On va bientôt présenter un tout nouveau modèle. Vous allez être surpris ! Pensez à lui réserver des pages dans le prochain Sport Auto…» Pour crédibiliser son propos, il nous fait passer quelques photos internes, non publiables, où nous découvrons à la fois la silhouette de la Continental GT et sa planche de bord, non définitive.
Cela ne nous empêche pas d’être