près un rapide sondage auprès d’un échantillon de propriétaires et d’utilisateurs de supercars plus ou moins récentes (LaFerrari, Pagani Utopia, Aventador SVJ, Carrera GT, entre autres), la tendance se dégage assez clairement. A mon message les réponses fusent mais n’ont rien d’enflammé. , écrit Jean, qui demande que son prénom soit modifié et confirme ne pas avoir l’intention de changer son baril de V12 Lambo. « », répond Pierre, qui ne s’appelle pas non plus comme cela, et qui n’est pas pressé de voir sa marque fétiche Ferrari passer au 100 % électrique. , répond Paul, qui ne jure que par sa Bref, le passage à l’électricité, dans un secteur où le bruit, les vibrations et les sensations restent au cœur du débat, s’annonce pour le moins sinueux. D’où les efforts de Pininfarina, qui en redouble et rivalise avec ChatGPT dans un storytelling à grosses ficelles pour faire vibrer la corde sensible, en vain. Ainsi, la B95, en référence au « B » de Barchetta et aux 95 ans de Pininfarina SpA, Un peu comme une Tesla Model S Plaid en somme. Sans parler de . Dans une barquette ? Mouais. Le clou du spectacle reste le prix : pour la B95, soit deux fois plus que la Battista Coupé d’origine. Gloups. Mais je suis mauvaise langue parce que je viens de recevoir le message de Jérôme (prénom changé pour lui aussi), qui est le seul propriétaire de supercars que je connaisse à laisser la porte ouverte.
