Si les jurés du prix Nobel manquent d’inspiration pour de futures délibérations, on ne saurait trop leur recommander de se pencher sur le cas de Louise Erdrich, déjà récompensée par le Pulitzer et le National Book Award. Et pour commencer sur le plus récent roman de l’écrivaine américaine tant il concentre et résume ses thèmes de prédilection.
Que ne ferait-on pas pour rendre service à une amie ? Voler une fourgonnette réfrigérée, par exemple, afin d’embarquer le corps d’un amoureux décédé d’une overdose – surtout quand la course est payée vingt-six mille dollars. Des bonnes intentions