La sonnette du smartphone retentit. SMS de Greg Alldritt. « Bonjour, peut-on reporter de 30 minutes ? Désolé ! » Une demi-heure plus tard, le joueur est ponctuel. D’une voix calme et déterminée, le Rochelais, devenu à 26 ans un indispensable rouage de l’équipe de France, lève le voile sur la vie des Bleus, leur approche de ce quart de finale exceptionnel face aux Springboks (ce soir, à 21 heures, au Stade de France) et leurs ambitions de victoire finale. Il évoque également ses premières années gersoises et l’importance d’un environnement familial source d’équilibre.
Après plus d’un mois de compétition, et des semaines de préparation en amont, comment va le groupe France ? La vie collective au quotidien se passe-t-elle toujours aussi bien ?
Le moral est au top. Ça fait quatre ans que nous évoluons quasiment avec le même groupe, avec quelques ajustements sur chaque rassemblement. On commence à bien se connaître et à être plus que des collègues. On est vraiment des amis. On a passé cette phase de poules où une petite routine s’était installée. Le fait d’avoir basculé dès le week-end dernier sur un match éliminatoire face à l’Italie a donné un coup de boost