Foisonnant de cataclysmes à l’issue desquels « rien ne sera plus jamais comme avant », de ruines de civilisations disparues aux épigraphes sonnant comme des « regrets éternels », la science-fiction a fait de la mélancolie un ressort majeur de ses récits. Sorti au XIXe siècle du creuset de la littérature fantastique, dite « gothique », dont le publié en 1818 par Mary Shelley (1797-1851) fut le précurseur, ce genre littéraire a été marqué dès sa naissance du sceau de l’intranquillité. En proie aux guerres et auxmême moment le quotidien de l’homme occidental, lui offrant électricité, moteur à explosion, et bientôt l’espoir de conquérir la Lune. Las! Tandis que le progrès technique promettait à l’humanité le bonheur éternel, des savants découvraient en Égypte et en Syrie que des sociétés hautement civilisées pouvaient disparaître.
Regrets anticipés LE MAL IMAGINAIRE
Sep 28, 2023
3 minutes
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