Le Journal du dimanche

Le grand éclat de rire libérateur de la rentrée

L’air du temps ne sévit pas seulement entre les pages des livres, il s’insinue jusque sur les scènes d’opéra, même Wagner et son en sortent tout décoiffés : Mais que va penser de toutes ces audaces le redoutable critique Moshe Griebnisch, lui qui rend ses jugements dans une brasserie locale à peine le rideau tombé ? Cette fois, le coup de théâtre ne figure pas dans le livret wagnérien. Neveu du premier, un autre Moshe Griebnisch surgit, qui ne se contente pas de tourner en dérision les avis du premier, mais déterre une histoire de famille particulièrement tordue. est le grand éclat de rire libérateur de la rentrée, une mise en boîte en forme de revanche sur . Chaque lecteur associera à ce jugement le pénible souvenir de telle ou telle soirée passée au théâtre. Charlie Roquin est à la satire ce que les Walkyries sont à la charge : Son livre accomplit l’exploit de marier un redoutable mauvais esprit avec une parfaite introduction à l’œuvre de Wagner, la musique classique avec le Roquin’roll.

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