Réunion volcanique entre dirigeants et supporters, démission de l’entraîneur, présidence qui vacille, menaces diverses, dépôts de plainte, match épique à Amsterdam : avant le Classique de Ligue 1 ce soir (20 h 45) face au PSG, l’Olympique de Marseille a vécu des journées surréalistes, comme seul ce club peut en inventer.
Dimanche 17 septembre
Pour la 24e fois d’affilée, l’immense stade Vélodrome (65 000 places) fait le plein. Après trois semaines sans OM, les tribunes attendent une large victoire face à Toulouse. Elles vont vite déchanter. Incapable de marquer, souvent lénifiant, l’OM concède un triste match nul (0-0).hurlent des virages déjà excédés par un début de saison poussif, marqué au fer rouge par l’élimination prématurée en Ligue des champions face au Panathinaïkós. Le malaise s’amplifie quand Marcelino, le nouvel entraîneur Dans les couloirs, le dirigeant ne cherche même plus à cacher son irritation face à cette bouillabaisse saumâtre malgré une flatteuse 3e place au classement.