n arrêté municipal en date du 31 mars 2020 et toujours affiché sur la lourde porte de l’édifice stipule: Posé à 110 m d’altitude sur la falaise, au sommet du cap Fagnet – point culminant de la Côte d’Albâtre –, le bâtiment scrute sans relâche l’horizon et veille sur la ville de Fécamp. Il était d’ailleurs un point d’amer lorsque les phares n’existaient siècle, baptisés « terre-neuvas », des pêcheurs venus de France, mais aussi d’Angleterre, d’Espagne et du Portugal, quittaient nos côtes européennes pour traquer la morue sur les Grands Bancs de Terre-Neuve, au large du Canada. Jusqu’à la fin du XX siècle, l’activité – périlleuse – battait encore son plein à Fécamp, haut lieu de la pêche morutière. Mais combien d’hommes ont perdu la vie en mer à traquer « le poisson qui a lancé mille bateaux »? Rattachée à la paroisse Saint-Guillaume de la commune, la chapelle était – avant sa fermeture – un actif lieu de culte, de pèlerinage et de dévotion où se rendaient chaque année des milliers de visiteurs, y brûlant environ 15 000 cierges et remplissant en moyenne cinq cahiers de messages et de témoignages! Les Fécampois ont tissé au gré des siècles un lien intime avec cette chapelle indissociablement liée à la vie des pêcheurs et des marins depuis mille ans. , rappelle l’office de tourisme de la ville.
Chapelle des Marins de Fécamp LE CALME APRÉS LA TEMPÊTE
Sep 12, 2023
2 minutes
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