« Le temps vient à bout de tous les gouvernements, même ceux qui n’ont pas eu la chance d’être dirigés par un Boris Johnson ou une Liz Truss », ironise le journaliste Alex Massie, fin observateur de la vie politique anglaise et écossaise, depuis Edimbourg. Cette usure, les nationalistes écossais au pouvoir depuis 2007 feignent de l’ignorer. Pourtant, tout annonce leur chute prochaine, déjà précédée du net déclin du sentiment indépendantiste dans l’opinion publique. Autrement dit, et comme le résume sobrement le quotidien The Times, « en Ecosse, c’est la fin d’une ère ».
Au-delà de l’érosion naturelle du pouvoir,