Sur un ring, il y a deux sortes de boxeurs : ceux qui, comme moi, se couchent avant l’uppercut définitif et ceux qui, le visage tuméfié et les côtes cassées, se relèvent et tentent de défendre leur titre jusqu’à ce qu’on les sorte de l’enceinte. Le Peugeot 3008 fait bien évidemment partie de cette dernière catégorie. Après avoir régné sans partage sur le monde des SUV poids moyens, le voici en fin de carrière, dans l’obligation d’accepter la défaite. Le vieux Lion aurait pu attendre l’arrivée de son remplaçant – dévoilé le 12 septembre, il fera certainement la une de notre numéro 1142 – pour mettre sur la route son nouveau moteur mild hybrid 136 e-DCS6. Mais le 3008 ne se chauffe pas de ce bois-là ! Avec ses vieux habits, il repart au combat, sachant sans doute que celui-ci est perdu d’avance.
SUR LA ROUTE
Et pourquoi donc ? Il est vrai que décider du vainqueur avant même d’avoir parcouru le premier kilomètre est pour le moins présomptueux.