Tenez-le-vous pour dit : cet homme ne supporte pas son époque et on le comprend aisément. Un monde où les gamins sont plus sensibles aux sirènes des ondes wifi qu’aux bras de leur mère, un futur où le temps de concentration sera asservi aux désirs des algorithmes. « Je ne sais pas où on va, mais on y va, se désole le chanteur Murray Head, du haut de ses 77 ans. Moi, je serai content de mourir avant d’assister à ce funeste spectacle. » Murray Head, né en 1946 dans une Angleterre à reconstruire, est pourtant bien vivant, et ses chansons encore plus.
Près d’un demi-siècle après avoir conquis les n’a pas quitté les esprits, pour preuve les trois dates parisiennes que le plus francophile des artistes britanniques s’apprête à inaugurer à partir de samedi prochain. Savoir combien de temps il va jouer et quelles chansons, relève du mystère.