Si Gabriel Attal a frappé fort en prononçant lundi dernier l’interdiction des abayas et des qamis à l’école, le nouveau ministre de l’Éducation nationale va devoir redoubler d’efforts pour convaincre qu’il est l’homme de la situation. Certes, l’offensive islamiste sur l’école focalise l’attention politico-médiatique. Mais ce n’est qu’un mal parmi d’autres maux beaucoup plus profonds.
Les défis sont immenses et l’hôte de la rue de Grenelle amorce son mandat avec une cote de popularité pour le moins limitée.
Selon le 3e baromètre de l’IFOP et de SOS éducation que nous dévoilons aujourd’hui en exclusivité, seuls 43 % des parents d’élèves ont une bonne opinion du ministre de l’Éducation nationale. Gabriel Attal fait mieux que Pap Ndiaye, son prédécesseur, dont la cote de popularité