Jeanne du Barry revient. Après le film de Maïwenn, la voici qui fait l’objet d’un livre ample, riche, surprenant, signé est l’objet de contes et de légendes. En plongeant dans les archives, il est frappé par les images opposées qui en ressortent. La dernière maîtresse du roi a été comme nulle autre critiquée, insultée. Pourtant, elle a été portée aux nues comme protectrice des arts. Son portrait par Vigée-Lebrun nous montre un visage harmonieux qu’aurait pu incarner à l’écran Brigitte Bardot, avec qui elle partageait le sens de la provocation. En étirant cette vie romanesque sur près de 600 pages, le lecteur traverse des époques qui de loin nous paraissent proches mais sont autant de périodes en rupture les unes avec les autres: la cour de Louis XV, celle de Louis XVI, la Révolution et toutes nos mémoires accumulées depuis lors. À chaque fois, « la Du Barry » en a été l’écho. Dans ces pages, elle revient en chair et en os. Elle n’est plus l’ectoplasme de nos fantasmes.
Encore elle!
Aug 24, 2023
1 minute
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