JAMAIS DÉPASSÉE PAR LES CONTRAINTES DE LA PHYSIQUE, NOTRE GT ENCHAÎNE LES COURBES ET FAIT GRANDIR LA CONFIANCE À SON VOLANT.
ÇA VOUS ENIVRE ALORS QUE LA ZONE ROUGE EST ENCORE À QUELQUES MILLIERS DE TOURS PAR MINUTE.
Il pleut des cordes sur l’autoroute A77 en direction du Centre-Val de Loire. Heureusement, les semi-slicks Michelin Pilot Sport Cup 2 optionnels de la R8 GT n’ont pas été montés sur notre modèle d’essai. La quiétude règne et on est même surpris de découvrir une certaine forme de confort. Les raccords du bitume ne nous font pas claquer des mâchoires, le V10 ronronne comme un chaton et les amplitudes de réglage des sièges baquets monoblocs autorisent une position de conduite agréable. Pourtant, nous sommes bien à bord de la version ultime de l’Audi R8. Un baroud d’honneur pour l’allemande, avec une fiche technique au diapason. Voyez plutôt.
Le superbe 5.2 atmosphérique, dans sa déclinaison la plus puissante de 620 ch, prend place dans le châssis propulsion de la R8. Elle qui a toujours confié la fougue de son plus bouillant V10 à ses quatre roues se laisse désormais aller à une certaine fantaisie. 57,6 mkg que les seules roues arrière motrices