2 - 29 JUILLET
en plein air de la Cité de Carcassonne, Stéphane Eicher monte sur scène… Et il se met à pleuvoir! Il en rigole, pendant que le vent nous” sur “Pas d’ami comme toi”, et le concert se termine évidemment en apothéose sur un “Déjeuner en paix” très rock’n’roll. La pluie s’arrête, la nuit tombe, Véronique Sanson et son groupe pléthorique apparaissent, envoyant un long instrumental, à l’américaine: choristes, cuivres, percussionnistes, ça “envoie du bois”! Véronique est au milieu, devant son piano à queue, et enchaîne, comme toujours, sur “Celui qui n’essaie pas”. Les tubes défilent: “Alia Souza”, “Besoin de personne”, “Vancouver”, “Chanson sur ma drôle de vie”, c’est impressionnant. Elle alterne avec des titres moins connus, comme “Annecy”. On ne sait trop que penser. C’est la plus grande, on l’adore, et en même temps, on souffre un peu quand elle essaie de monter dans les aigus, sa marque de fabrique pendant si longtemps… Elle termine en fanfare sur “Rien que de l’eau” et “Bernard’s Song”, le groupe pétarade, mais on est un peu déçu, surtout si l’on fait partie des heureux élus qui l’ont vue sur scène à ses débuts… Et puis, le public lui fait un triomphe et elle revient, seule au piano. Enfin! Elle s’arrache la voix, magnifique, sur deux chansons fabuleuses, “Amoureuse” et “Ma Révérence”. Une lumière projette son ombre sur le fond de la scène. C’est la messe. On est au bord des larmes.