Dans la ferme maternelle de Spézet, au fin fond du Finistère sud (29), chaque été avec ses frères et sœur, avant de filer à la pointe de Trévignon sauter depuis le rocher de la Baleine, il y avait un rituel incontournable pour aider la famille : « faire le fumier ». Dès potron-minet, des heures à bêcher les bouses de vache et les pailles de litière pour donner naissance au meilleur compost pour fertiliser les sols. « On ne se trompe jamais dans la vie quand on sent le cul des vaches. » Ma tante avait autant le sens de la formule que le bon sens paysan. Un antidote à la déconnexion de terrain.
Ô combien avait-elle raison. J’en ai fait une pierre précieuse que j’ai toujours polie