De son œuvre, le grand public ne connaît que deux films : The French Connection (1971) et L’Exorciste (1973). Les cinéphiles en adorent au moins deux autres, Sorcerer, remake halluciné à la beauté visuelle époustouflante du Salaire de la peur de Henri-Georges Clouzot, et Police fédérale, Los Angeles (1985). C’est peu pour une légende. Mais Michael Cimino a fait encore moins : Voyage au bout de l’enfer (1978), La Porte du paradis (1980), L’Année du dragon (1985), et au revoir. Ces deux héros de ce que l’on appelle désormais le « Nouvel Hollywood » (lire ci-contre), sont ceux qui auront le moins duré si l’on songe à leurs confrères et souvent amis Francis Ford Coppola, Steven Spielberg, Brian De Palma ou Martin Scorsese.
Tous ont révolutionné le septième art dans les années 1970 en imposant leurs volontés contre les tout-puissants studios. Tous il était également charmé par Antonioni, le Godard des débuts, Lelouch également. Il a d’ailleurs été brièvement marié à Jeanne Moreau à la fin desLa particularité de Friedkin réside dans sa fascination pour le mal. C’était une obsession…