Bien plus qu’une visite culturelle, les fondations d’art inspirent de nouvelles envies de voyager
omme chaque été, la vie culturelle de la cité arlésienne bat son plein avec les Rencontres de la photographie. On s’en donne à cœur joie, collectionnant un maximum d’expos, souvent dans un temps imparti serré.et XVIIIsiècles dans les rues de la vieille ville, Lee Ufan, pionnier du mouvement Mono-ha (« école de choses »), fait rayonner une collection choisie spécifiquement pour cet édifice classique, aménagé par le grand architecte japonais Tadao Ando. Véritable balade méditative dans l’œuvre radicale du peintre et sculpteur né en 1936, on déambule entre ses peintures, qui questionnent le temps, et ses treize « Relatum », sculptures qui confrontent les matières naturelles et industrielles. Un nouvel espace a également été ouvert cette année, inaugurant l’exposition « Figures seules » autour du thème de la figure humaine, qui réunit le travail d’artistes comme Brigitte Aubignac, Tim Eitel et Djamel Tatah. Autant de beauté qui mérite de prolonger cette expérience hors du temps par une promenade dans le vieil Arles, d’abord au détour de Moustique, cette mine aux trésors qui sublime les artisanats locaux (maroquinerie, design, céramique…). Puis idéalement en allant boire un verre sur le toit de l’Hôtel Présent autour de sa piscine « surréaliste », comprenez un rooftop sans eau mais où les cocktails bio et locaux ont soif d’inspiration. Et si décidément l’appel de la baignade se fait trop fort, rappelez-vous que la commune s’étend jusqu’à la plage, et que celle de Beauduc se révèle encore pour beaucoup de visiteurs de passage un paradis insoupçonné.