Il y a 78 ans, à 8 h 15, Hiroshima éprouve la puissance destructrice de la bombe A qui provoque aussitôt la mort de 80 000 personnes, plusieurs dizaines de milliers d’autres dans les années qui suivirent. Dans un biopic soigné, Christopher Nolan retrace le parcours engagé de Robert Oppenheimer qui fut l’une des figures scientifiques du projet Manhattan qui conduisit à cette déflagration. Le monde s’ouvrait au spectre de l’anéantissement possible de l’humanité. Conscient d’avoir bouleversé la nature même des rapports de force dans l’histoire, le physicien se serait accusé d’être « devenu la mort, le destructeur des mondes » reprenant des mots d’inspiration védique.
La crainte que les nazis n’accèdent à la maîtrise de l’énergie