VIE DES VILLES SAINT-JEAN-DE-LUZ ET AUTOUR
ENTRE DEUX EAUX
CIBOU RE-BIDART-GUÉTHARY- HENDAYE ET LES COLLINES BASQUES
SYSTÈME SOLAIRE ET CONSTELLATIONS CRÉATIVES
GARDIENS DE LA BAIE
flysch. A De ce u piles ration Pyrénées havre, commencement d'assiettes ample, combien finissent profonde, brisées, de leur était marins, course la dans que baie. combien dans les cette C'est géologues l'océan côte de la clé.des lieux comme le fort de Socoa. Chargés d'étudier et de réfléchir à son avenir, ils y voient l'une de ces places au monde où l'esprit mais aussi le corps existent pleinement et se réalignent. Parmi les grands rêves qui gravitent autour de Socoa, il y a aussi celui du trois-mâts , réplique d'une goélette en bois de 1878. En attendant que la conjoncture redevienne favorable à ce chantier d'exception, Julien Marin, charpentier de marine, modeste et génial, a reconstruit à l'identique , une chaloupe sardinière qui allait et venait dans la baie en 1909 et emportera peut-être, un jour, les visiteurs vers le grand trois-mâts basque. Alphonse XIII, lui aussi, venait dans cette partie de la baie depuis Saint-Sébastien. Il amarrait son bateau devant La Réserve, le restaurant-dancing des Années folles, aujourd'hui disparu, où il retrouvait le prince de Galles, le maharaja de Kapurthala et des artistes comme Kees van Dongen ou Maurice Ravel. Le compositeur revenait à Ciboure en été, y retrouvait des amis pianistes, des compositeurs comme Igor Stravinsky ou Sergueï Prokofiev. Quand il ne travaillait pas (c'est ici qu'il commença l'écriture du ), il courait les fêtes de village et les soirées. Ravel aimait la danse. On se demande qui ne l'aime pas ici, en voyant bondir la jeunesse luzienne sur la place Louis XIV. Au sortir du confinement, l'association Begiraleak, gardienne depuis 1935 de traditions culturelles basques comme le mutxiko, a été prise d'assaut par ces jeunes qui voulaient danser. L'un de ses chants dit: Le corps et l'esprit alignés, prêts à faire la course en tête, prêts à toutes les aventures? confirment Anna et Julien Chavepayre,