’effort demandé pour ouvrir la porte résume à lui seul l’esprit du vaisseau amiral Mercedes du milieu des années 90. La Mercedes S 600 Coupé, c’est du lourd. Du très lourd, même ! D’abord parce que l’ouvrant est à l’échelle de la bête : énorme. Ensuite parce que le cuir, le bois, la moquette, les multiples commodos électriques, les haut-parleurs et que sais-je encore qui garnissent généreusement cette contre-porte pèsent leur poids. Enfin parce que la Classe S W140 et sa déclinaison coupé C140 étrennent un double vitrage. Et puis, les aciers allemands sont plus gourmands en kilos parce qu’ils ne rouillent pas, non ? Après l’effort, le réconfort des sièges en cuir réglables tous azimuts du bout des doigts qui font l’effet d’un douillet cocon. Assistés par la fée électricité, le réglage du volant et l’avancement de la ceinture de sécurité via un bras télescopique pour vous éviter un tour de rein font partie de ces nombreux raffinements censés faciliter la vie. Confortablement installé à ma droite dans ce qui ressemble à un fauteuil, notre photographe Greg semble peu sensible à cette profusion d’équipements réservée aujourd’hui encore à une GT haut de gamme. Cet amateur de light ascendant Caterham goûte modérément, seule l’inscription V12 nichée sur le sélecteur de boîte automatique réveille autant qu’elle excite la curiosité de l’équipage.
Le poids des chiffres
Jul 28, 2023
7 minutes
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