lle était bien plus qu’un large sourire et une coiffure au bol bicolore. (1954), (1962), (1977), (1985), (2000), (2008)… Joyeusement engagé, formellement inventif, le prolifique cinéma d’Agnès Varda (1928-2019) a marqué toutes les racontera son écriture visuelle, autodidacte et avantgardiste. “Mon ignorance totale des beaux films très anciens ou récents m’a permis d’être naïve et culottée quand je me suis lancée dans le métier d’image et de son”, expliquait-elle dans le documentaire . Celle qui a débuté comme photographe au Théâtre national populaire (TNP) de Jean Vilar a très vite initié des tournages à nuls autres pareils. Et elle sait ce qu’elle veut : que les films répliquent la poésie de la vie… et inversement ! La Cinémathèque abordera également son féminisme spontané, aussi bien affirmé dans sa vie publique que dans ses films, son indépendance en tant que réalisatrice et productrice, fondatrice de Ciné-Tamaris. Apparaîtront les lieux qu’elle a habités, les régions qu’elle a traversées : la maison rue Daguerre, dans le 14 arrondissement parisien, la Californie des années 1960 – n’oublions pas son nécessaire documentaire, en 1968, sur les Black Panthers dont le monde comprenait alors encore très peu l’action. Enfin, il y aura ses familles : le grand amour Jacques Demy, les enfants Rosalie (conseillère artistique de l’exposition) et Mathieu, les chats, les rencontres – de Jim Morrison à Jane Birkin en passant par JR, qui signe d’ailleurs une installation inédite dans le cadre de l’événement. Viva Varda, et pour toujours !
la fée : AGNÈS VARDA
Jul 26, 2023
1 minute
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