«P En citant Marcel Proust en ouverture de la conférence de presse du festival des Rencontres de la photographie d’Arles, la ministre de la Culture, Rima Abdul-Malak, donnait le ton. Si la programmation de » revient, elle, sur le cinquantenaire du journal, dont les images publiées, guidées par l’expérimentation au service de l’actualité, composent une mémoire intime et collective. Un véritable voyage dans le temps s’opère avec ce genre de propositions, complétées par celles qui ouvrent une fenêtre sur les pans discrets de la carrière de grandes personnalités de la photographie et du cinéma, comme Agnès Varda, Wim Wenders, Gregory Crewdson ou Saul Leiter. Si l’instantané est ici utilisé comme support tangible du passage du temps, il est aussi souvent l’occasion de vagabonder, dans un environnement proche en l’occurrence, comme en témoignent les expositions rassemblées dans la section « Géographies du regard », qui gravitent autour du territoire arlésien. Qu’il s’agisse de montrer, d’éclairer, de dénoncer, d’apprendre, de révéler, d’interroger ou d’ouvrir de nouveaux horizons, le festival des Rencontres d’Arles s’impose comme un outil indispensable pour penser le monde d’aujourd’hui à travers une pluralité de regards qui rappellent l’importance de faire corps (et esprit) tous ensemble.
Les Rencontres d’Arles, fidèle écho du monde
Jul 07, 2023
1 minute
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits