2008 pour François-Xavier Lalanne et 2019 pour Claude Lalanne, aujourd’hui en passe de devenir légendaire, dont la cote suit une ligne ascensionnelle depuis la vente de la collection Yves Saint-Laurent et Pierre Berger en 2009, Jean-Gabriel Mitterrand, leur galeriste signe un « livre-sculpture» à l’initiative de Martine et Prosper Assouline. Presque dix kilos, un format hors normes, 240 pages, des photographies tirées à part collées à la main, une couverture façonnée de soie. Ensemble, ils ont imaginé un ouvrage, monumental, à la démesure des univers de François-Xavieraprès leur tour au marché et leur café matinal. « », livre Jean-Gabriel Mitterrand, ami et grand promoteur-défenseur de leur art, qui les accompagna durant plus de quatre décennies. On rencontre les collectionneurs et les amateurs de la première heure, Jacques Grange, François Catroux, Peter Marino, Marc Jacobs, Valentino… leur premier galeriste Alexandre Lolas qui était aussi celui de Magritte, de Max Ernst et de cette nouvelle génération dont ils faisaient partie aux côtés de Niki de Saint-Phalle, de Jean Tinguely, qu’il soutenait. « ». Ce couple fusionnel se rencontre en 1952, Claude est de deux ans l’aîné de François-Xavier. Elle a étudié l’architecture à l’École des Arts Décoratifs de Paris, lui a suivi les cours de l’Académie Julian et a côtoyé Constantin Brancusi, René Magritte, Salvador Dalí. Leur première exposition personnelle commune a lieu sous le titre « Zoophites» à la galerie J de Jeanine Restany, en 1964. Le ton de leur production est donné. François-Xavier y présente le premier rhinocérosbureau en laiton, et Claude des mi-chou mi-animal. Ils gagnent en notoriété petit à petit, loin des mouvements de mode de l’art contemporain. S’empruntent, dans cet opus, les chemins de leurs nombreuses expositions, souvent à ciel ouvert, de Park Avenue à New York, en 2009, jusqu’au château de Versailles, la dernière en 2021, autour de soixante œuvres disposées dans le jardin à la française du Petit Trianon et dans celui, à l’anglaise, du hameau de la Reine, en passant par le château de Bagatelle, en 1998, ou encore le parc botanique Raleigh Gardens de Miami, en 2019. À chaque fois, le même étonnement, renouvelé, devant le le l’ le les le de François-Xavier Lalanne, le même enchantement réenchanté, face au à à la de Claude Lalanne. Jean-Gabriel Mitterrand explique: «
L’ART GRANDEUR NATURE
Feb 15, 2023
3 minutes
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