1. D’autres rébellions sont-elles possibles?
Dans un pays qui ne jure que par la « verticale du pouvoir » et la sacro-sainte « stabilité » poutinienne, il est désormais établi, depuis la rébellion d’Evgueni Prigojine, que plusieurs milliers d’hommes avec armes et bagages peuvent forcer la frontière russe, occuper une ville d’un million d’habitants et foncer sur Moscou, sans que ni la police ni l’armée n’y trouvent à redire. « Dans un système autoritaire, un tel étalage de faiblesse est dangereux, écrit sur Twitter l’expert russo-américain Dmitri Alperovitch Cela ne veut pas dire que quelqu’un va tenter de s’attaquer à Poutine