étape N°2 REPAIRE D'INITIÉS
souligne Ewen, guide nature, lors d’une de ses sorties. plaisante-t-il. À pied ou assis sur un confortable vélo Dalibot, on parcourt ce confetti de paradis, aux visages bien distincts; le sud avec le bourg, peuplé en diable d’essences méditerranéennes,Bréhat et lui donne son surnom d’île aux fleurs, c’est l’agapanthe qui fleurit d’avril à septembre et égaie les chemins de sa douce teinte de bleu-mauve. Sortis de l’embarcadère, au Port-Clos, les motifs de promenade sont infinis. Le Moulin à marée du Birlot, la plage du Guerzido, le Pont ar Prat, édifié par Vauban, la chapelle Saint-Michel, construite sur les ruines de l’ancien sémaphore, à 33 mètres au-dessus du niveau de la mer. De là, on profite d’une vue panoramique sur les 86 îlots et récifs de rochers roses, qui composent l’archipel, au milieu d’une mer d’un bleu profond. Pèlerinage ultime, le phare du Paon qui surplombe la côte sauvage, à l’extrême nord de l’île. Bréhat a été le premier site naturel classé en France et grâce à l’influence du Gulf Stream, les eaux sont tempérées toute l’année. Fin août, on plonge même dans une eau luminescente grâce au zooplancton. Côté savoir-faire, l’ancienne citadelle abrite les Verreries de Bréhat. Un véritable pari de fabriquer, il y a 20 ans, des lustres sur cet archipel! La seconde génération, Stéphane et Johanna Neumager, a repris le flambeau de cette Entreprise du Patrimoine Vivant labellisée en 2006, qui illumine de nombreux palaces et fournit les fameuses poignées de portes en verre « Bâtons de Maréchal », des magasins Dior du monde entier. résume Stéphane. Aux Terrasses de Bréhat, on se régale de fruits de mer, et au restaurant Le 22, les produits de l’île sont magnifiés par le chef Ludovic Baud. La dernière vedette s’éloigne et Bréhat retrouve sa sérénité.