Au moment où vous lirez ces lignes, différents candidats à une place sur la grille de F1 auront formellement déposé leur demande, dans le cadre du Processus d’expression d’intérêt pour les nouvelles équipes, tel qu’établi par la Fédération internationale de I’automobile (FIA). Annoncée de manière controversée par le président, Mohammed Ben Sulayem, en janvier dernier, l’initiative s’est avérée être une source de division à l’intérieur de la discipline, notamment parce que le détenteur des droits commerciaux, Liberty Media, et les écuries actuelles n’ont pas très envie de sortir du statu quo. Les équipes s’opposent en effet à l’arrivée de nouveaux entrants, parce qu’elles pensent que dans ce cas, les revenus, partagés avec une équipe supplémentaire (ou deux), risquent de réduire leurs propres ressources. Pour sa part, Liberty craint que, dans le cas de nouvelles écuries, les équipes actuelles ne lui mettent la pression pour que le « gâteau » à partager soit plus conséquent, ce qui aurait un impact sur sa rentabilité.
Mohammed Ben Sulayem explique de son côté l’intérêt qu’il porte à ces candidatures par sa crainte qu’une ou deux écuries ne quittent la F1 dans un avenir pas trop lointain, en particulier celles qui dépendent